TRAITEMENTS LOCAUX ET MEDICAMENTEUX
Il s'agit du traitement de base.
LES ANTITRANSPIRANTS LOCAUX
Les antitranspirants agissent localement, ils créent une réaction chimique qui réduit l’humidité, induit une acidité et provoque la formation d’un bouchon de kératine à l’extrémité du canal sudoral bloquant l’élimination de la sueur.
Le chlorure d’aluminium hexydraté est le plus efficace, dilué à 20-25% dans de l’alcool ou dans un gel d’acide salicylique pour favoriser sa pénétration. L’application doit être faite le soir sur peau lavée et séchée, avec une élimination par rinçage le lendemain matin (8 heures de contact).
Ils peuvent entrainer une irritation locale, que l’on contrôle par une diminution de la fréquence d’application, une baisse du dosage ou l’application de dermocorticoïdes. A noter qu’au delà des controverse, l’ANSM … n’a pas montré de lien entre utilisation de produits contenant des sels d’aluminium et le cancer du sein.
L’IONOPHORÈSE
La ionophorèse consiste à exposer les mains et les pieds à un courant électrique en continu transmis par immersion dans des bacs d’eau. Ce courant induirait la formation de bouchon de kératine à l’extrémité du canal sudoral pour bloquer l’élimination de la sueur.
L’intensité électrique est augmentée progressivement par le patient jusqu’à sensation de picotement, une séance dure environ 20 minutes par zone. Le fréquence des séances est de 3 fois par semaine 1 semaine puis 2 fois par semaine 1 semaine puis 1 fois par semaine pour un total de 10 séances avec des séances d’entretient tous les 1 à 2 mois en fonction des patients.
Contre indiqué aux patients portant un stimulateur électrique, du matériel métallique sur le trajet du courant et aux femmes enceintes.
Des électrodes axillaires existent mais l’absence d’immersion complète est moins efficace.
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LES MÉDICAMENTS
Les glandes sudorales sont innervées par des fibres cholinergiques, les anti-cholinergiques (oxybutinine, DITROPAN ®) ont prouvé leur efficacité dans 80% des cas avec cependant un échappement fréquent et des effets secondaires inévitables dose-dépendante ( sècheresse buccale, constipation, trouble d’accommodation, tachycardie, lipothymie ). Ils sont donc contre indiqués pour les patients atteints d’adénome prostatique, de glaucome à angle fermé, de tachyarythmie et de myasthénie.
Certains antidépresseurs anti-sérotoninergiques ayant une action anti-cholinergique peuvent avoir un effet si autre indication associée.
Certains bêtabloquants ou inhibiteurs calciques ont été utilisés mais il n’y à pas de preuve scientifique de leur efficacité et le bénéfice-risque n’est pas en leur faveur.
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